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А / Александр Сергеевич Пушкин /
Критика и публицистика
venir tendre; Je regarde sans voir, j'ecoute sans entendre, Chaque heure sonne lente, et lorsque, par trop las De ce calme abattant et de ces reves plats, Pour respirer un peu je vais a la fenetre (Car au ciel de minuit le croissant vient de naitre), Voila, soudain, qu'au toit lointain d'une maison, Non pas vers l'orient, s'embrase l'horizon Et j'entends resonner, pour toute melodie, Des aboiements de chiens hurlant dans l'incendie.* Между сими болезненными признаниями, сими мечтами печальных слабостей и безвкусными подражаниями давно осмеянной поэзии старого Ронсара, мы с изумлением находим стихотворения, исполненные свежести и чистоты. С какой меланхолической прелестию описывает он, например, свою музу! Non, ma Muse n'est pas l'odalisque brillante Qui danse les seins nus, a la voix semillante, Aux noirs cheveux luisants, aux longs yeux de houri; Elle n'est ni la jeune et vermeille Peri, Dont l'aile radieuse eclipserait la queue D'un beau paon, ni la fee a l'aile blanche et bleue, Ces deux rivales surs, qui, des qu'il a dit oui Ouvrent mondes et cieux a l'enfant ebloui. Elle n'est pas non plus, o ma Muse adoree! Elle n'est pas la vierge ou la veuve eploree, Qui d'un cloitre desert, d'une tour sans vassaux, Solitaire habitante, erre sous les arceaux, Disant un nom; descend aux tombes feodales; A genoux, de velours inonde au loin les dalles, Et le front sur un marbre, epanche avec des pleurs L'hymne melodieux de ses nobles malheurs. Non; mais, quand seule au bois votre douleur chemine, Avez-vous vu, la-bas, dans un fond, la chaumine Sous l'arbre mort; aupres, un ravin est creuse; Une fille en tout temps y lave un linge use. Peut-etre a votre vue elle a baisse la tete, Car, bien pauvre qu'elle est, sa naissance est honnete. Elle eut pu, comme une autre, en de plus heureux jours S'epanouir au monde et fleurir aux amours; Voler en char; passer aux bals, aux promenades; Respirer au balcon parfums et serenades; Ou, de sa harpe d'or eveillant cent rivaux, Ne voir rien qu'un sourire entre tant de bravos. Mais le ciel des l'abord s'est obscurci sur elle, Et l'arbuste en naissant fut atteint de la grele; Elle file, elle coud, et garde a la maison Un pere vieux, aveugle et prive de raison.* Правда, что сию прелестную картину оканчивает он медицинским описанием чахотки; муза его харкает кровью: ...........une toux dechirante La prend dans sa chanson, pousse en sifflant un cri, Et lance les graviers de son poumon meurtri.* Совершеннейшим стихотворением изо всего собрания, по нашему мнению, можно почесть следующую элегию, достойную стать наряду с лучшими произведениями Андрея Шенье. Toujours je la connus pensive et serieuse; Enfant, dans les ebats de l'enfance joyeuse Elle se melait peu, parlait deja raison; Et quand ses jeunes su
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